Les Météores

Sensation de suspension. La vue du haut de ces sombres rochers fait peur. Perchés sur les pics et les grottes, des monastères du XIème siècle. Avec des cordes, des filets ou avec leurs mains nues les moines ont instauré une longue tradition d'escalade. Aujourd'hui des grimpeurs du monde entier viennent aux Météores pour se confronter avec ces énormes rochers. Le site des Météores est classé patrimoine mondial de l'UNESCO. L'État grec le désigne comme “lieu saint, inaltérable et inviolable”. Ajoutez vous même votre caractérisation dans le " livre d'or " des Météores avec 2 millions de visiteurs annuels.

Attractions aux Météores

Les roches " féroces " des humbles ermites

En Thessalie, cette imposante masse de roches surplombe la ville de Kalambaka, entre les montagnes du Pinde et d’Antichasia. Le monachisme a commencé ici au XIème siècle, quand des moines ermites ont quitté le mont Athos et sont venus s’installer en Thessalie dans les grottes de ces énormes roches. Au XIVème siècle, le moine Athanase des Météores a organisé la première communauté monastique des Météores Leset a fondé le monastère « Megalou Météorou » (du Grand Météore). Suivi par des moines d’autres régions de la Grèce, ils ont fondé un total de 20 monastères.

Les monastères «suspendus» des Météores

Aujourd'hui, il existe six monastères en activité, prospères et restaurés, qui accueillent confortablement les pèlerins : Saint-Nicolas Anapafsas, la Transfiguration ou le Grand Météore, Barlaam de Roussano, la Sainte-Trinité et Saint-Stephanos. Le reste est soit restauré mais sans moines, ou en ruines.

Un point de répère pour les adeptes de l’escalade

L’escalade aux Météores n'a jamais cessé. Avec des cordes, des filets ou avec leurs mains nues, les moines et les ermites ont grimpé vers leurs monastères et cloîtres. L’escalade de ces rochers a continué dans les temps modernes.

C'est un rêve pour de nombreux amateurs de ce sport et ils y arrivent des quatre coins du monde. Les athlètes exploitent des pistes d'escalade classique, c'est à dire celles longues et sans aisances superflues. Toutes ont été traditionnellement gravées de bas en haut. Aux yeux des non-initiés, elles semblent impossibles, car plusieurs d'entre elles s'élèvent presque verticalement à une hauteur d'un demi-kilomètre.

Kalambaka : le portail de « l’ascension »

La ville – porte d’entrée des Météores. C’est le centre commercial et touristique de la région : ici vous trouverez de nombreux hôtels, chambres à louer et restaurants qui prendront soin à ce que vous passiez des vacances de rêve. Promenez-vous dans la vieille ville restaurée (Spotos). Visitez la seule école de sculpture du bois traditionnelle en Grèce, ou les fonderies de cuivre. Vous y trouverez des objets d’artisanat exceptionnels.

Randonnées à pied et VTT aux Météores

La randonnée dans les Météores est une façon très agréable de découvrir les monastères et les paysages fascinants. Vous pouvez vous organiser avec l'aide des entreprises touristiques alternatives opérant dans la région. Une autre option encore est le vélo de montagne.

Trésors cachés des Météores, Grèce

Le Kastraki : un beau nid parmi les rochers

Un nid parmi les rochers, il est le plus beau village de la région et une base pour les grimpeurs. Il dispose des restaurants, de petits hôtels, des chambres à louer et des boutiques touristiques. Le vieux Kastraki a été classé village de patrimoine traditionnel.

Les arches du pont Sarakina

À environ 8 km de Kalambaka, en direction de Trikala, vous trouverez la communauté historique de Sarakina. Là-bas, il y a la plus grande arche en pierre de la préfecture : le pont de Sarakina, datant du XVIème siècle. Une des plus intéressantes attractions de la région.

La grotte de Théopetra

Juste à une distance de 4km de Kalambaka vous vous trouverez dans un décor envoûtant, une grotte-attraction qui aiguillera votre intérêt : l'intérieur d’une grotte, une grande salle de 500m ². La formation de la roche calcaire de Théopetra remonte à la période du Crétacé supérieur ( il y a environ 137 à 65 millions d'années ).